L’ARBF de Yoram Rosilio et la chanteuse traditionnelle grecque Xanthoula Dakovanou se rencontrent pour faire dialoguer le Free jazz et le Rebetiko
« Je dois mon corps à la terre noire, mon âme au messager des morts, et à mon amour je dois ma vie présente… »
Roza Eskenazi- Chanteuse de Rebetiko (1890-1980)
En 1919, La guerre éclate entre la Grèce et la Turquie. En 1922, une conférence internationale y met fin. Il y est décidé de régler définitivement le conflit par un échange de populations entre les deux pays.
Le critère de nationalité retenu est la religion : Si l’on est orthodoxe, on est forcément grec et inversement pour les musulmans qui sont déclarés turcs.
Les réfugiés grecs, y compris parmi eux des arméniens et des juifs, dépassent le million. Pour la plupart, ils vivent en Turquie depuis des générations, parlent turc et ne se distinguent qu’en peu de choses du reste de la population. Ce sont donc des hordes de réfugiés démunis qui arrivent en Grèce, faisant croître la population du pays de plus de 25%.
Le Rebetiko est la musique des ports et des bas-fonds où se retrouvent les exclus, les « mangkès », les exilés…
Avec :
Yoram Rosilio (Bass, Direction, Arrangements) // Xanthoula Dakovanou (Vocals) // Maki Nakan (Alto sax, percussions) // Florent Dupuit (Tenor Sax, Flute, Piccolo, percussions) // Benoit Guenoun (Tenor Sax, Soprano Sax, flute, percussions) // Paul Wacrenier (Electric Piano, Vibes) // Stef Maurin (Guitar) // Eric Dambrin (Drums)
Revue de presse
« L’envoûtement s’installe peu à peu et bientôt la musique devient celle d’un lieu du bout du monde, on est plongé dans la nostalgie de rien »
Culture Jazz – Philippe Paschel
« S’il ne s’agit pas à proprement parler d’un disque de musique traditionnelle tant il y a une tension sur les formes, jamais le rebetiko n’est rudoyé. Il est léger, libre, volatile comme un alcool à l’image du traditionnel « Rampi Rampi » qui démarre dans son plus simple appareil pour gonfler en un exutoire collectif. »
Franpi Sunship – Franpi Barriaux
« Ce collectif en mouvement perpétuel redistribue les cartes pour chaque album, et de cette fraîcheur naît une musique révolutionnaire et puissante, tant sur le fond que sur la forme. »
Citizen Jazz – Raphaël Benoit
Tous les articles en pdf :
- Reynas vol. 1 – Paris Move – P.Dallongeville – 2018
- Reynas vol. 1 – Le Souffle Bleu – N Benies – 2018
- Reynas vol. 1 – Franpi Sunship – F.Barriaux – 2018
- Reynas vol. 1 – Culture Jazz – P.Paschel – 2018